Organiser, mobiliser, gagner

Alain Savard, conseiller syndical à la FC et militant de longue date, ne se contente pas de défendre le syndicalisme combatif, il le vit, il le façonne. Récemment, il a terminé l’adaptation québécoise du livre Organiser, mobiliser, gagner, une œuvre qui résonne avec ses convictions profondes et qui, nous en sommes convaincus, aura un impact considérable sur nos luttes collectives.

Publié chez Écosociété, son livre est une adaptation et une traduction de la bible sur l’organisation syndicale du groupe Labor Notes.

« C’est plus qu’une traduction », souligne-t-il. « J’ai voulu adapter le livre aux réalités québécoises, en y intégrant des éléments qui parlent et qui font référence à notre contexte. »

On sent bien que pour le camarade, ce livre est bien plus qu’un simple exercice intellectuel. C’est d’abord et avant tout un geste militant, un acte d’engagement concret pour faire avancer nos luttes ici, chez nous.

Alain n’en est pas à ses premières armes. Il y a plusieurs années, il s’est engagé dans la lutte commune pour un syndicalisme plus démocratique, plus combatif. C’est d’ailleurs à travers ce cheminement qu’il a découvert Labour Notes, un réseau incontournable pour quiconque souhaite outiller les personnes militantes. « J’ai eu la chance de participer à une formation dirigée par Marsha Niemeijer, conseillère syndicale de New York. Cette expérience a renforcé ma vision et m’a donné envie de faire encore plus, incluant l’envoi de ma candidature à la CSN. »

Pourquoi est-ce si important? Parce que le camarade croit en un syndicalisme ancré dans le concret, un syndicalisme qui parle aux militantes et aux militants sur le terrain. « Il manque souvent un cadre de référence pour ceux et celles qui veulent vraiment changer les choses. Ce livre nous donne ça. »

Le camarade Savard transforme ses convictions en réalité, posant chaque geste avec la volonté de bâtir un monde meilleur. « Je suis avant tout un militant. Être conseiller syndical me permet de militer, d’être dans le feu de l’action avec des organisations qui partagent en bonne partie mes orientations politiques. La job est une extension de mon militantisme, et dans la mesure où j’ai une volonté sincère d’améliorer les conditions de travail de la classe ouvrière, cette adaptation me permet de faire une petite contribution, un simple engrenage dans ce grand mouvement qui vise à façonner un monde plus égalitaire. »

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